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Channel: Commentaires sur : Économie : L’oligarchie ment aux Français
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Par : Johan

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Ramir a écrit le 28 septembre 2014 à 11 h 55 min
@jgldk,
Si la plupart des grandes banques françaises sont au bord de la faillite, cela voudrait dire qu’elles sont utilisées – sacrifiées – dans le processus global d’enrichissement d’une petite minorité autre que leurs propriétaires?
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Une banque n’est rien. C’est une entité administrative. Elle n’a ni volonté, ni conscience, ni possibilité de défendre ses intérêts. Ceux qui la gère, la représente en son nom sans jamais que celle-ci ne puisse s’y opposer ou bien exprimer ses intérêts (le premier intérêt d’une entreprise est de perdurer, survivre). Qu’une banque soit en faillite importe peu ses dirigeants si ceux-ci ont su se mettre une belle part du gâteau avant.
Sinon, comment expliquer les CDS ? Je rappelle que les CDS étaient mis sur le marché par ces mêmes banques (ou plutôt ceux qui agissent en leur nom). Ces banques avaient des services chargés de calculer le risque et d’analyser les produits et savaient pertinemment que ce qu’elle mettait sur le marché était pourri. Pourtant, ces mêmes banques in fine rachetait les CDS d’autres banques, en sachant donc pertinemment qu’elles achetaient de la merde, voire même rachetait par des circuits abracadabrantesque leurs propres CDS!

Comment cela fut-il possible ?
Cela fut possible car les dirigeants des banques se moquaient bien de la banque et de sa solidité. Ce qui comptait, c’était la thune qu’ils allaient tirer de ces CDS et donc le montant de leur bonus à venir. Ce fut aussi possible car ils savaient pertinemment que le public (l’Etat) viendrait au secours des banques et donc que la banque courrait peu de risques réels (les banquiers savent très bien que depuis les années 60, l’analyse historico-économique de la crise de 1929 tourne autour de la responsabilité de Hoover. Selon les économistes/historiens, en bon libéral, il a refusé d’aider les banques = crise = nazisme…blabla…). A partir de ça, les banquiers connaissaient le jeu des politiciens et pouvaient prédire leurs coups. Le coup qui intéressait les banquiers était bien évidemment celui-ci : “si les banques se cassent la gueule, on fait l’inverse de Hoover et on renfloue le système avec de l’argent imprimé, sinon, c’est le nazisme, la guerre, les morts, blabla”… Ou comment pousser au crime.


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